Antivax : "...J'ai envie de les emmerder..."

"Les mots n'ont pas la soumission du regard près du vide" ( extrait de "l'absence réelle, lettre à joë  Bousquet", de Jean-Louis Giovannoni, poète et auteur contemporain)

Cette phrase, bien sur, percute au-delà d'une diatribe occasionnelle. J'ai néanmoins pris le parti de me l'approprier, dans un contexte qui tient plus du "faits divers politique", que d'une réflexion sur un contenu relatif à la philosophie , ou aux sciences cognitives.

Son auteur, s'il a l'opportunité de lire ce qui suit, me pardonnera, ou non.

Les mots de cette phrase sont venus en murmures sur mes lèvres, à l'écoute des bernaches effarouchées qui cagnardent et sifflent aux propos d'Emmanuel Macron: "...j'ai envie de les emmerder...". Populiste ont-ils dits? Non, populaire certainement. D'ailleurs tout le monde le supposait, et il a eu le bon sens de revendiquer le pourquoi d'une décision politique qui méritait cette clarté. C'est d'autant plus courageux, que bien sur, et c'est normal en démocratie, si cette décision n'était pas porteuse de résultats, on ne manquerait pas de le faire savoir bruyamment.

Comme toujours, il y a ceux qui se présentent comme des parangons de vertu avec des comportements de tartuffes.