Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

                    

 Une ombre est apparue au détour d’un amour,

Cela était auprès d’un cœur un court séjour,

Qui me valu fruits et fleurs d’une belle demeure.

L’hôtesse était belle, je la voulais ! Sans honneur.

 

L’objet de ma détresse, insoumise, comme je la dénudais

S’entoura de sa tresse, découvrit ce qu’ainsi elle me cachait

De ses mains : Ouvert au ciel, un sein charnu

Que j’ai pris à pleine bouche, et me suis dévêtu.

 

La déesse avec douceur repoussait mes caresses

Et mon corps démuni de promesses céda aux paresses

Des tendresses amoureuses, des chastes langueurs

Chaleureuses, et l’on s’écoute, et on regarde l’heure.

 

Il n’est plus le temps d’un amour né de l’instant

Nourri, bouillant de sa soupe de sang, dévorant

La patience, pressant, violent, abreuvé d’inconscience.

Mon corps s’est désunis, mon corps n’a plus de sens.

 

Le temps des âmes affamées est passé, mon corps se lasse,

Restent la tête, le tronc, le reste et les creux, la carcasse

Des désirs assoupis, un orgueil désormais désuet,

Et la liste des fantasmes inassouvis nourri mes regrets.   

 

Je pense à l’aube sereine du jour où tout cela cesse,

Comme d’une dernière étreinte, nourrie de larges caresses,

Ou, comptable, délirant de mes jouissances

Je soufflerai la vie jusqu’au souffle de la délivrance

 

 

Tag(s) : #Poésie
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :